Publié le : 16 juillet 20194 mins de lecture

En exerçant certaines activités professionnelles ou académiques, le fait de déménager sur une période courte est très fréquent. Dans ce contexte, louer un hébergement avec un bail de location habituelle peut s’avérer coûteux. Ainsi, proposer un bail de mobilité peut être une solution qui permet d’obtenir des revenues sans pour autant investir. D’ailleurs, ce type de bail n’exige aucune condition d’âge ou de revenu. Toutefois, pour que cela soit totalement rentable et sous contrôle, certaines choses nécessitent d’être connu avant de s’y lancer.

La réglementation de la durée

Le bail mobilité exige du locataire au minimum un mois de location et qui ne devra non plus dépasser 10 mois. Cependant, ce bail peut être renouvelé une fois avec les mêmes restrictions de durée. Par contre, si le locataire souhaite rester et par la suite renouveler plus d’une fois, alors il sera obligé d’être soumis à un bail de location classique. Par ailleurs, le bail se termine selon la date d’expiration mentionnée dans le contrat. Mais contrairement aux autres baux, ceci ne nécessite pas du côté du locataire un préavis pour résilier le contrat. Dans certains cas, il est conseillé de consulter la loi Elan pour vérifier si une action peut nous porter préjudice sur un bail mobilité.

Les conditions d’éligibilité et le coût du loyer

L’un des avantages du bail mobilité est sa condition d’éligibilité. En effet, il suffit de posséder un logement que l’on s’apprête à louer avec les meubles qui va avec. Ce qui fait qu’on n’est pas obligé d’investir dans un home-staging pour permettre la location. Concernant le loyer, toute propriétaire peut fixer leur propre loyer. Mais, dans certains cas comme les zones tendues des restrictions régissent le loyer. À titre d’exemple, on ne peut pas procéder à une augmentation des loyers sur une location à une autre si elle dépasse largement l’IRL. De surcroît, les charges sont définies par des forfaits pour permettre une régularisation de celle-ci.

Les garanties

Des cas de loyers impayés ou de dégradations sur le bien immobilier, le dispositif VISALE intervient pour se procurer des fonds. Cependant, ce dispositif ne peut pas cumuler plus de deux mois de loyers impayés. Ce qui procure deux avantages non-négligeables. Premièrement, ceci permet de se faire payer même si le locataire est dans l’incapacité de payer son loyer. Deuxièmement, étant donné qu’on ne peut pas demander un dépôt ou une caution à son locataire, le propriétaire possède quand même un minimum de garantie. Mais pour ce faire, ce dispositif requiert la mention de contrat de mobilité dans le bail.