Publié le : 16 juillet 20194 mins de lecture

Si vous envisagez d’investir dans la pierre, vous devez prévoir différents frais liés à l’acquisition d’une nouvelle propriété. Mais lesquels ? Et combien prévoir au final ?

Les frais d’agence et les frais de notaire

Si vous passez par l’intermédiaire d’une agence immobilière pour trouver la maison de vos rêves,  vous serez tenu de lui verser une partie de la commission si la clause contractuelle prévoit un partage des frais. Sinon, les frais d’agence seront entièrement à la charge du vendeur. Le montant peut aller jusqu’à 8% du prix de vente du bien selon l’agence.

Par contre, les frais de notaire sont obligatoires et ils sont à la charge de l’acquéreur ainsi que les droits de mutation. Ils sont évalués en pourcentage par rapport au prix du bien. Pour les logements neufs, ces honoraires sont plus abordables, entre 2 à 3% contre 7 à 8% pour une ancienne résidence.

La taxe d’habitation et la taxe foncière

La taxe d’habitation est une dépense incontournable pour les logements occupés à titre de résidence principale ou secondaire. Pour l’année en cours, c’est le vendeur qui devra s’acquitter de cette taxe. Pour les prochaines années, l’acheteur devra l’inclure dans son budget. De même, c’est le propriétaire au 1 er janvier qui est tenu de payer la taxe foncière, sauf en cas de commun accord. Si le bien est mis en location, c’est le propriétaire qui doit payer la taxe foncière. En tout cas, ces deux taxes sont assises sur la valeur cadastrale du bien immobilier.

Attention ! La taxe foncière touche tous les immeubles bâtis ou même non bâtis tels que les parkings, les commerces, les locaux professionnels, les locaux nus…

Les charges de copropriété et l’assurance habitation

Légalement, c’est le vendeur qui est tenu de payer les charges de copropriété au moment de la vente. Mais il est possible de répartir les charges. Quoi qu’il en soit, après l’acquisition le nouveau propriétaire devra payer ces charges au début de chaque trimestre.

Par ailleurs, il y a également ce qu’on appelle assurance habitation. Si vous êtes propriétaire occupant ou non votre bien immobilier, souscrire à ce type d’assurance n’est pas obligatoire. Toutefois, en cas de sinistre, vous ne serez pas couvert. De la sorte, en cas de dommages, vous serez contraint d’assumer seul les dépenses pour la remise en état. Par contre, en cas de copropriété, l’assurance responsabilité civile est exigée.

En bref, le montant frais propriété sera plus ou moins important selon le type de bien que vous aurez acheté. Et peuvent s’ajouter à ces frais les dépenses liées à la souscription à un crédit immobilier : intérêts bancaires, frais hypothécaires, assurance invalidité…